60 secondes Défense : une vidéo pour mieux comprendre l’actualité du ministère et des armées
Cette semaine : le sous-marin Suffren
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Opération Barkhane
Le lundi 18 octobre 2021, un groupement tactique de la force Barkhane accompagnait une unité malienne dans une mission de reconnaissance dans une zone où des éléments d’un groupe armé terroriste avaient été détectés au sud de la route nationale 16, à l’est de Gossi.
Lors de cette mission, un peloton de reconnaissance de la force Barkhane détecte deux individus à moto. À la vue des soldats français et maliens, les deux individus abandonnent la moto et se repositionnent dans un bois. Un fusil d’assaut abandonné, des munitions et un sac militaire sont découverts près de la moto. Ils engagent la poursuite de l’un des deux individus dans le bois. Quatre tirs de sommation sont réalisés pour le stopper mais ce dernier s’éloigne encore.
À l’approche d’un découvert, les soldats français reprennent un contact visuel avec un des deux individus qui s’est arrêté à environ 200 mètres de leur position. L’individu se retourne vivement vers les soldats qui appliquent un tir de neutralisation. Les soldats rejoignent la position de l’individu neutralisé. Ils découvrent qu’il s’agit d’une femme.
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Des habitants du village le plus proche sont appelés pour préciser l’identité de cette personne. Aucun ne la connait. La décision, conforme aux règles, est prise de l’enterrer pour ne pas abandonner le corps.
Le commandant de la force Barkhane a initié une enquête de commandement pour préciser le déroulement exact des faits et disposer d’un éclairage complet sur cette action de combat.
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Neutralisation de Nasser Al Tergui, chef de la katiba du Gourma du Rassemblement pour la victoire de l’Islam et des musulmans
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Vendredi 15 octobre 2021, en milieu de journée, un véhicule transportant à son bord cinq individus a été repéré par un drone à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Gossi. Le recoupement de différents renseignements a permis de confirmer la présence, à bord de ce véhicule, de Nasser Al Tergui, chef de la katiba du Gourma du Rassemblement pour la victoire de l’Islam et des musulmans (RVIM), accompagné de quatre autres membres de ce mouvement.
En milieu d’après-midi, le véhicule se dirige vers le sud, en direction d’Hombori. Il s’arrête à proximité d’un campement nomade pour y passer la nuit.
Le 16 octobre, en début de matinée, les cinq personnes quittent le campement à bord du véhicule, en direction du sud.
En coopération avec les forces partenaires, après avoir à nouveau confirmé la présence de Nasser Al Tergui à bord du véhicule, les militaires de la force Barkhane décident de déclencher une opération pour intercepter le véhicule et les cinq individus.
Le véhicule refusant de s’arrêter, deux frappes aériennes sont déclenchées pour le stopper. Le véhicule est détruit et les cinq occupants sont neutralisés.
Ces deux frappes ont été décidées après la confirmation que les objectifs visés correspondaient bien à des éléments de la katiba Gourma-Serma du RVIM.
Un groupe commando a été ensuite héliporté sur la zone de la frappe pour la reconnaître et récupérer des matériels d’intérêt qui sont en cours d’exploitation.
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Cette opération est un succès supplémentaire pour les forces partenaires et pour la force Barkhane. La neutralisation du chef de la katiba du Gourma va permettre de réduire les capacités de nuisance d’un groupe armé terroriste connu pour commettre des attaques contre les forces locales ainsi que de nombreuses exactions contre la population locale.
Elle montre que la détermination des forces engagées au Sahel à combattre les groupes armés terroristes est intacte. Après la neutralisation de plusieurs hauts responsables de l’EIGS et d’Ansarul Islam au cours des derniers mois, cette action permet d’affaiblir le RVIM, un groupe particulièrement actif contre les forces maliennes et burkinabè et contre les populations civiles qui refusent de se soumettre.
NotreDéfense
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Rénovation et mise à niveau des frégates de type La Fayette : réception du Courbet et début de chantier pour le La Fayette
Trois des cinq Frégates de type La Fayette (FLF) de la Marine nationale sont concernées par ces travaux de rénovation : le Courbet, le La Fayette et l’Aconit. D’une durée de neuf mois, ils permettent de les moderniser et de les doter de nouvelles capacités tout en prolongeant leur durée de service au-delà de 2030.
Conçues pour remplir des missions de prévention, de protection et d’intervention, les FLF contribuent à la gestion des crises et à la protection des intérêts français à travers le monde. Elles sont entrées en service entre 1996 et 2001.
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La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le 13 septembre 2021 les nouvelles installations de la première FLF rénovée, le Courbet, à l’issue d’une campagne d’essais à la mer.
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Le 4 octobre 2021, la FLF La Fayette a débuté le chantier de sa mise à niveau qui doit s’achever à l’été 2022.
La dernière FLF rénovée, l’Aconit, sera livrée en 2023.
D’un montant d’environ 400 millions d’euros, la rénovation permet notamment l’ajout d’un sonar de coque pour doter les trois FLF concernées de capacités en lutte anti-sous-marine.
Elle permet aussi la modernisation de leur système de combat, de leurs capacités de veille optronique, l’amélioration de leur résistance structurelle et de leur stabilité. Leur système de défense anti-aérienne Crotale est remplacé par deux systèmes Sadral armés de missiles sol-air de très courte portée Mistral de dernière génération.
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DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT
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L’étape bretonne du PME Tour, rendez-vous des petites et moyennes entreprises de défense en région
La Direction générale de l’armement (DGA) a organisé un PME Tour dans son centre d’expertise et d’essais, DGA Maîtrise de l’information (DGA MI), près de Rennes, le mercredi 13 octobre 2021. Cet événement a été l’occasion pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et Entreprises de taille intermédiaires (ETI) bretonnes d’échanger avec les experts du ministère des Armées et plus largement avec les acteurs économiques et industriels bretons.
Soutenir les PME est une des priorités du ministère des Armées qui a lancé en 2018 une série de mesures en leur faveur avec son plan Action PME. Illustration de cet engagement, le PME Tour en Bretagne a réuni l’écosystème breton industriel de défense à DGA MI. Au programme : tables rondes et exposés pour aider les entreprises à soutenir leur chiffre d’affaires ou leurs projets d’innovation, appuyer leurs démarches à l’export, protéger leurs actifs, sécuriser leurs systèmes d’information…Toutes ces thématiques n’ont désormais plus de secret pour la quarantaine d’entreprises bretonnes présentes ce mercredi.
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Les PME et ETI ont également pu échanger avec des animateurs des pôles innovation défense régionaux Bretagne innovation grand ouest (Bingo) et Organisation pour la recherche et l'innovation opérationnelle (Orion) et des représentants de la DGA, de la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD), du Service de la sécurité de défense et des systèmes d'information (SSDI), de la division achats de DGA MI, de la Région Bretagne et des pôles de compétitivité Mer Bretagne Atlantique et Images et Réseaux.
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Lancement du satellite de télécommunications militaires Syracuse 4A
Le lancement du satellite de télécommunications militaires Syracuse 4A est prévu le 23 octobre 2021, à 3h01 heure de Paris (i.e. le 22 octobre 22h01 heure locale), depuis le Centre spatial guyanais de Kourou.
La mise en orbite du premier satellite de la constellation Syracuse IV marquera une nouvelle étape dans la démarche de modernisation des capacités spatiales de défense françaises, prévue par la LPM 2019-2025.
La constellation Syracuse IV, composée à terme de trois satellites, inaugure la nouvelle génération de satellites de télécommunications militaires au profit des armées françaises, qui sera complètement déployée à l’horizon 2030, en remplacement des deux satellites Syracuse III actuellement en service et du satellite franco-italien Sicral 2.
Plus souple d’emploi, offrant davantage de débit et une meilleure résistance aux différentes menaces, le programme Syracuse IV conduit par la Direction générale de l’armement en collaboration avec le Commandement de l’espace et le Centre national d’études spatiales, va accroître la capacité des armées à communiquer à très longue distance en toute autonomie.
La réalisation de la constellation Syracuse IV est confiée aux industriels Thales Alenia Space et Airbus Defense and Space.
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Après sa qualification par la DGA, le radar Sea Fire est prêt à équiper les futures frégates de défense et d’intervention
La qualification du radar Sea Fire par la Direction générale de l’armement (DGA), prononcée au terme de 18 mois d’essais intensifs au centre d’expertise et d’essais DGA Techniques navales, autorise désormais son intégration au système de combat des Frégates de défense et d’intervention (FDI). Le programme FDI comprend cinq bâtiments, dont le premier sera livré en 2024 à la Marine nationale.
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Le Sea Fire est un radar multifonction de dernière génération entièrement numérique, composé d’une antenne active et de quatre panneaux fixes. Il permet de protéger les frégates contre des menaces de tous types dans des environnements complexes en assurant simultanément la surveillance aérienne de longue distance et de surface, ainsi que la conduite de tir de missiles antiaériens.
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Cette campagne d’essais à terre a été menée par les équipes de la DGA, de Thales et de Naval Group sur la plateforme d’intégration SIF (Shore integration facility) du Site d’expérimentation des systèmes de défense aérienne (SESDA), une sorte de « bateau à terre » installé sur une extrémité de la presqu’île de Saint-Mandrier (Var). Le radar Sea Fire a été testé dans de nombreux scénarios et environnements, notamment face à des embarcations légères et des navires de surface, mais aussi des hélicoptères, des avions, des missiles et des drones. Dans tous les scénarios joués, il a démontré ses performances dans la détection simultanée des menaces aériennes et de surface, en balayant une zone aérienne dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres.
#NotreDéfense
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SECRÉTARIAT GÉNÉRAL POUR L'ADMINISTRATION
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Prix d'économie de la défense
Doté de 5 000 euros, le prix récompense une thèse, un travail scientifique original ou un mémoire universitaire de deuxième ou de troisième cycle pour sa qualité, son originalité et son intérêt du point de vue de l’économie de la défense.
Ce prix illustre la contribution apportée par le ministère des Armées au développement de la recherche scientifique et met en lumière le domaine académique de l’économie de défense.
Il a été attribué, pour l'année 2020, à Mme Cécile Fauconnet pour sa thèse de doctorat en sciences économiques (Université Paris 1 et ENSTA Paris). Financée par la DGA, elle est intitulée : « La structuration des bases de connaissance des entreprises de défense ».
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Livraison des équipements de lutte contre les IED
Des kits d’instruction pour se protéger des IED (Improvised Explosive Device, en français : engins explosifs de circonstance, EEC) vont être livrés dans les jours qui viennent dans l’armée de Terre.
Il s’agit de kits d’instruction avec des maquettes de ce que peuvent être les IED. Ils ont vocation à servir aux moniteurs formant à la lutte contre les IED des régiments.
Sur les 206 kits prévus d’ici 2022, les 15 premiers seront prioritairement livrés au Pôle interarmées munitions et explosifs (PIAM) à Angers et 100 autres seront livrés avant la fin 2021
Les élquipements contre les IED constituent une part déterminante de la LPM « à hauteur d’homme ». Ils permettent de :
- Toujours mieux former nos soldats à lutter contre une menace majeure en opération ;
- Réduire les effets par une meilleure connaissance des techniques ennemies
- Prévenir et traiter la menacen par les spécialistes.
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Le 11e Régiment d’artillerie de marine fait un pas dans la haute intensité
Du 22 septembre au 22 octobre 2021, les soldats du 11e Régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) se sont déployés à Canjuers pour un entraînement inédit formant au combat à haute intensité. Face à un ennemi à parité, cet entraînement constitue un premier pas vers la « haute intensité ». Cet exercice vise à hausser le niveau d’exigence de la préparation opérationnelle, en y intégrant des moyens interarmes et interarmées.
Au total, 400 soldats, 100 véhicules, 13 canons - canons tractés de 155 mm, des mortiers de 120 mm et des Camions équipés d’un système d’artillerie (CAESAR) - , deux radars de Contre batterie (COBRA) du 1er Régiment d’artillerie (1er RA), des drones, ainsi que des avions fournis par le groupe aéronaval ont participé aux différentes manœuvres.
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Au cours de l’exercice, les artilleurs se sont confrontés à différentes mises en situation avec toujours le même objectif : être, d'une part, capable d’obtenir des effets sur l’ennemi, d'autre part en mesure de passer sans préavis de la « haute technologie » à des moyens plus dégradés. Cet exercice leur a permis de poursuivre le développement de l’interopérabilité, de réinvestir le combat dans la profondeur et de conquérir par la supériorité des feux (sol-sol et sol-air).
Le 11e RAMa se lance ainsi dans une préparation opérationnelle en durcissant ses conditions d’entraînement, l’objectif étant de préparer au mieux ses soldats à des confrontations d’une ampleur et d’une intensité inédites.
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ARMÉE DE L'AIR ET DE l'ESPACE
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Début de la mission Advanced tactical leadership course 31 sur la base aérienne 104 d’Al Dhafra aux Emirats arabes unis
Du 17 octobre au 11 novembre 2021 se déroule la mission Advanced tactical leadership course 31 (ATLC 31) sur la Base aérienne (BA) 104 d’Al Dhafra. Durant ce exercice, l'armée de l’Air et de l’Espace déploie différents moyens aériens dont quatre Rafale de l’Escadron de chasse (EC) 1/7 « Provence », un Rafale de la base aérienne de Saint-Dizier, un moyen de détection et de contrôle AWACS (E3F), un avion de transport et d’assaut A400M Atlas et un ravitailleur A330 Phénix.
Depuis 2003, les Emirats arabes unis (EAU) organisent chaque année cet entraînement multinational, auquel la France prend part. Cette année, l’ATLC rassemble des participants des EAU, des Etats-Unis, de l’Inde, du Royaume-Uni, du Bahreïn, de l’Australie et de la France. Pour cette 18e édition, l’armée de l’Air et de l’Espace mobilise environ 130 aviateurs.
Les objectifs de l'ATCL sont les suivants :
- Délivrer la plus haute qualification des pilotes de chasse, celle de chef de mission (Mission Commander – MC), dernière qualification d’un parcours exigeant ;
- Améliorer l’interopérabilité et la connaissance mutuelle des procédures et des tactiques mises en œuvre par les nations participantes ;
- Permettre aux équipages de s’entraîner à la conduite et à la réalisation de missions complexes, en interallié, tout en éprouvant la capacité à entrer en premier sur un territoire contesté (entry force).
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L’escadron de chasse 2/5 « Ile-de-France » a fêté ses 80 ans
La Base aérienne 115 d’Orange (BA 115) a organisé le jeudi 14 octobre une journée de commémoration pour les 80 ans de vie opérationnelle de l’escadron de chasse 2/5 « Ile-de-France ». A cette occasion, le major général de l’armée de l’Air et de l’Espace, le général de corps aérien Frédéric Parisot a présidé la cérémonie militaire.
Au travers de témoignages et d’expositions, cette journée a permis d’illustrer l’histoire et l’engagement, depuis 1941, des aviateurs de l’escadron de chasse 2/5 « Ile-de-France ».
Sur le territoire national dans le cadre de la mission de « police du ciel » comme sur les théâtres d’opérations extérieures, ils participent à la défense de la France au quotidien.
Le plateau statique était composé de plus de 50 appareils, avec des Mirage 2000, des Rafale, des Alpha Jet de la Patrouille de France, un Canadair et des F-16 danois, belges et néerlandais.
Des présentations dynamiques ont été effectuées à l’issue de la cérémonie militaire, avec notamment, le Rafale solo display, le F-16 solo display, l’équipe de voltige de l’armée de l’'Air et de l'Espace ou encore une démonstration de la Patrouille de France.
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Un Mirage 2000C spécialement peint pour l’occasion a particulièrement attiré l’attention du public, composé des anciens de l’escadron et de proches des membres actuels du 2/5 « Ile-de-France ».
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Près de 200 passionnés d'aviation et une quinzaine de journalistes ont pu immortaliser l’événement et célébrer un escadron de chasse historique qui sera mis en sommeil courant 2022.
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Coopération franco-seychelloise pour le Champlain
Afin de relancer la coopération avec les Seychelles, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain a récemment participé à l’exercice Cateau noir 2021.
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Associés au BSAOM Champlain, les garde-côtes seychellois ont déployé deux patrouilleurs côtiers, le Zoroaster et le Vigilant, ainsi qu’un aéronef Dornier pour conduire une séquence de trois jours scindée en trois phases.
Le premier volet de cet exercice concernait la lutte contre le narcotrafic. Chaque jour, des opérations aéromaritimes étaient menées conjointement afin de rechercher l’un des bâtiments suspectés de trafic de drogue. Une fois repéré, le bâtiment était arraisonné, puis une opération de fouille était conduite. L’enchainement des opérations de visite et la complexité croissante des cas non conformes, ont amené les équipes à un haut niveau de réflexion tactique, et ont permis de parfaire leurs savoir-faire opérationnels.
En plus de cette partie opérationnelle, les équipages ont conduit des exercices de sécurité, à quai dans un premier temps puis à la mer. Le Champlain a ainsi porté assistance au Zoroaster en projetant une équipe d’intervention et une équipe médicale pour lutter contre un sinistre.
Cet exercice a permis de renforcer les liens avec le partenaire seychellois de la zone d’intérêt, comme les connaissances de chaque équipage en leur apprenant à travailler de concert. Cateau noir 21 s’est finalement achevé par une cérémonie en présence du Président de la République des Seychelles.
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Retrouvez le point de situation hebdomadaire des opérations ici
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