Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation
Hier, dimanche 28 avril, une cérémonie solennelle s'est déroulée au Monument aux Morts de l'Avenue du Général Leclerc, sous la présidence de Bernard Treuvelot, premier adjoint au maire de la ville. Cette commémoration, organisée en collaboration avec les associations patriotiques locales, a marqué la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, une journée dédiée au souvenir des tragédies vécues par tant de personnes lors de la Seconde Guerre mondiale.
La Journée nationale du souvenir de la déportation, instaurée par la loi du 14 avril 1955, est un moment de recueillement et de réflexion sur les atrocités commises dans les camps de concentration nazis. Cette journée, célébrée chaque année le dernier dimanche d'avril, a été choisie en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart de ces camps, symbolisant ainsi l'espoir et la résilience face à l'oppression.
Sous la présidence de Bernard Treuvelot, accompagné des associations patriotiques locales, la mémoire des déportés a été honorée à travers différentes allocutions et gestes symboliques.
La lettre du ministre de la défense, témoignant de l'importance nationale de cette commémoration, a été lue avec émotion par Ronald Barth, adjoint au maire. Ensuite, Bernard Treuvelot a prononcé un discours poignant, rappelant les horreurs indicibles vécues par les déportés et soulignant l'importance de perpétuer leur mémoire pour les générations futures.
Un moment particulièrement émouvant de la cérémonie a été l'interprétation magistrale de la musique de "La Liste de Schindler" au violon, par Mme Mercey du conservatoire de musique de Morhange. Cette performance musicale a su transmettre toute la profondeur des souffrances endurées, mais aussi l'espoir et la résilience qui ont caractérisé tant de déportés.
Cette cérémonie a été l'occasion de se rassembler dans un élan de solidarité et de fraternité, afin de perpétuer la mémoire de ceux qui ont tant souffert et de préserver le devoir de mémoire pour les générations futures.
